Peu importe le matériau choisi pour la toiture, un entretien minimum est essentiel afin de maximiser la performance en termes d’étanchéité et de longévité de la toiture. De ce fait, il est important de connaître les points forts et les limites de chaque type de revêtement.
Pour les toits courants
Chaque type de toiture possède ses points forts et ses limites, et leur entretien devrait s’y adapter.
Toit en métal
La toiture métallique possède plusieurs matériaux disponibles et tous assurent une excellente durabilité et ne nécessitent que de minime entretien. Le revêtement en métal est un matériau recyclable à 100%, rigide et très léger. De plus, il est aussi résistant au feu, aux vents forts et il est surtout adapté pour des éléments architecturaux. D’ailleurs, le toit en métal ne nécessite aucun entretien sauf en cas d’usure après de fortes intempéries.
Cependant, l’inconvénient de ce type de toiture est son côté bruyant en cas de forte pluie ou de grêle. D’ailleurs, la toiture en métal a de fortes énergies grises, quelle que soit l’énergie dépensée pendant la fabrication.
Toit en bois
Le toit en bois est très résistant à l’humidité, imputrescible et peu sensible aux vents. Ce type de matériau est très faible en énergie grise, mais il est de bonne esthétique. Cependant, il n’est pas autorisé dans toutes les régions, car il expose les bâtiments à de gros risques d’incendie. Il peut aussi être sujet à des fendillements en cas de grêle.
Toit en bitume multicouche
Ce type de toiture est un élément de lutte contre les ilots de chaleur surtout si le bitume est recouvert de concassé blanc. Disponible en blanc et en gris, elle prévient la dégradation prématurée et réduit le frais de climatisation surtout en blanc. Il est de bonne résistance aux abus physiques. Par contre, la toiture peut être fragilisée par les rayons UV et les fuites d’eau. Il a une énergie grise élevée due au grand volume de matériel qui, de plus, n’est pas recyclable.
Pour les toits particuliers
Chaque type de toit particulier possède également des points forts et des limites.
EPDM
Ce type de toiture est disponible en couleur blanche, ce qui contribue à la réduction des ilots de chaleur urbains. L’EPDM est imputrescible et résiste aux intempéries ainsi qu’aux insectes. Il ne nécessite pas d’entretien. Parmi les toitures issues du pétrole, elles sont considérées comme les moins polluantes et les plus durables.
Cependant, ce type de toiture est à couche unique et n’est donc pas idéal pour les toitures accessibles. La pose de ce type de toiture nécessite l’intervention d’un expert en toiture comme ce couvreur dans l’Ain.
Toit en membrane élastomère
Il s’agit du revêtement classique des toits plats au Canada. L’installation de ce type de toiture se fait de façon propre et rapide. Les joints sont scellés par thermo fusion avec une très bonne étanchéité. Le toit en membrane élastomère est surtout adapté au climat québécois et ne demande que peu d’entretien.
Toutefois, son installation expose à des risques d’incendie à cause de l’utilisation des torches pendant l’installation.
Toit en TPO
La toiture en TPO est un bon choix pour les toits plats. Les joints sont soudés à l’air chaud créant une excellente liaison entre les plis. Le thermoplastique polyéfine de couleur blanche est d’une grande efficacité contre les ilots de chaleur. Néanmoins, il s’agit d’une toiture à couche unique. Elle est donc défavorable pour les toitures accessibles.